Le chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi, était face aux représentants des forces vives de Beni au Nord-Kivu où il séjourne depuis ce mardi 15 juin dernier. 

Une façon pour lui de récolter les problèmes de la population de cette région, devenus multiformes suite à la persistance de l'insécurité depuis plusieurs années maintenant dans cette région. 

Parlant des opérations des FARDC contre les groupes armés locaux et étrangers à l'Est de la RDC et plus particulièrement dans les provinces sous l'état de siège, Félix Tshisekedi a annoncé que « l'armée nationale va monter en puissance de plus en plus dans les jours prochains » grâce justement à cette décision de l'état de siège.

Répondant à la proposition de l'audit sur les fonds alloués aux opérations contre les groupes armés, le chef de l'État dit être favorable et soutien cette opinion par la nomination des gouverneurs militaires à la tête de ces provinces pour percer « ces confidences, ces magouilles», auxquelles le gouverneur civil ne pouvait pas accéder. 

Pour lui, « il ya des gens qui trouvent plaisir de jouer avec la vie des autres pour leurs propres intérêts». 

Dès que le résultat de cette décision sera obtenu, les anciens gouverneurs (civils) reprendrons normalement leurs missions conformément à la constitution, a prcisé oe chef de l'état.

Pour lui, «le succès de l'état de siège ne sera pas souhaité par tout le monde, même par certains congolais, qui veulent que la violence continue. » 

Il a exhorté la jeunesse à continuer la sensibilisation auprès de leurs pairs sur le bien fondé de cette décision.

Notez que c'est depuis le 6 mai dernier que le chef de l'État congolais a décrété l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri pour mieux se saisir de la situation sécuritaire dans cette partie Est de la RDC. 

Toutefois, les communautés de cette région déplorent le cycle de violences contre les populations civiles qui n'ont pas diminué malgré les efforts de l'armée congolaise. 

L'autre raison de la présence du commandant suprême des FARDC dans cette région était d'évaluer les effets de cette décision et la mise en place des dispositions nécessaires pour sa réussite.