
Interpellé depuis quelques jours par les services de sécurité, l’ancien chef d’état-major des FARDC et conseiller militaire du Président Félix Tshisekedi, est bel et bien impliqué dans un complot visant l'élimination physique du Chef de l’Etat congolais.
C’est ce qu’a affirmé le Secrétaire Général de l’UDPS, Augustin Kabuya, lors d’une matinée politique du parti présidentiel le mardi 15 juillet dernier.
A l’en croire, lors de son interrogatoire, le Général Christian Tshiwewe, « n'a pas nié les griefs qui lui sont reprochés » : « Les gens sérieux savent le mal qu'il a fait et lui-même n'a pas nié non plus, c'est-à-dire qu'il est assis et il dit qu'il va le tuer. Même une poule avant de la tuer, on réfléchit quand-même, nous tous qui sommes derrière lui, quel sera notre sort ? Qu'on vous applaudisse ? », s'est-il interrogé déplorant que certains ont brandit un argument de persécution des Généraux katangais alors que ces mêmes personnes ne s’étaient pas manifestées lorsque ces mêmes officiers étaient promus en grade.
#RDC: « Le jour où on interpellait l’ancien chef d’État major FARDC », dit Augustin Kabuya patron du parti présidentiel, UDPS faisant allusion au général Christian Tshiwewe. « Apparemment, les gens ne voient pas la gravité de cette situation. Quelqu'un qui est assis comme ça et… pic.twitter.com/Edjc4FHKOb
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) July 16, 2025
Pour rappel, le porte-parole des FARDC, le Général Sylvain Ekenge avait dénoncé une immixtion visant à diviser l'armée loyaliste, expliquant toutefois qu’il y a bien des officiers militaires arrêtés pour « manquements graves » à la discipline militaire et non pas « à cause de leur appartenance à une communauté, mais pour des actes qu’ils ont posé en âme et conscience »
Il avait par ailleurs assuré que ces derniers répondront de leurs actes devant la justice conformément à la loi.
Pendant ce temps, on attend encore de plus amples détails sur ce sujet qui impliquerait d’autres généraux des FARDC.