Le 15 juin dernier, 2 journalistes du groupement Basongora de la cité frontalière de Kasindi plus précisément ont été agressés par 2 éléments de la police nationale Congolaise (PNC) commissariat de Kasindi en plein reportage.

Depuis ce jour-là, un climat de mésentente règne entre les 2 parties.

Les journalistes ont donc décidé porter plainte contre ces 2 éléments de la PNC présumés agresseurs des journalistes.

Des policiers, pour venger la misérable situation dans laquelle se trouve leurs collègues d'armes, arrêtés par l'auditorat militaire inspection de Kasindi, ont alors proféré des menaces de mort à l'encontre des journalistes de Kasindi-Lubiriha.

Prenant la situation au sérieux, les journalistes ont saisi officiellement le 20 juin 2022 l'autorité locale et ont dans la foulée suspendu toutes leurs activités sur les radios notamment, les « Journaux à la radio. »

« C'est suite aux menaces de mort des éléments de la police que nous avions suspendu les journaux...il y avait un embargo décrété contre les policiers car les deux agresseurs de nos confrères Journalistes étaient déjà aux arrêts à l'auditorat militaire inspection de Kasindi », avait expliqué la présidence de l'Amicale des journalistes du groupement Basongora.

Après 4 jours de suspension de journaux, les journalistes de Kasindi-Lubiriha ont repris le weekend dernier avec toutes les activités informatives.

C'était à l'issue d'un échange tenu dans la salle de réunion de la FEC/Kasindi avec le président de la corporation des médias du secteur de Rwenzori, Ricardo Rupande, qui a appelé les éléments de sécurité à protéger les journalistes.

Il faut noter qu’au cours d'un huis clos tenu à son bureau avec le comité de l'Amicale des journalistes du groupement Basongora, AJB en sigle, le colonel Georges Ngonzela avait promis une "réconciliation" avec les journalistes de Kasindi-Lubiriha.