
Dans un communiqué publié le mardi 5 août 2025 sur son site officiel, le Tout Puissant Mazembe dénonce une série d’irrégularités « graves » dans le traitement de son recours contre la LINAFOOT.
Le club accuse le Comité de Normalisation (CONOR), dirigé par Me. Belinda Luntadila, d’avoir antidaté une décision, en violation d’une sentence du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), et annonce avoir saisi la FIFA et la CAF pour être remis dans ses droits.
En effet, le TP Mazembe dit avoir reçu le 4 août dernier une notification de la FECOFA relative à son recours dans le dossier Patrick Mwaungulu ; un document signé le 30 juillet dernier déclarant le recours recevable mais non fondé, confirmant ainsi les deux forfaits infligés par la LINAFOOT.
Mais selon le club de Lum*bumbashi, cette décision a été antidatée, ce qui constitue une falsification.
Violation flagrante de la sentence du TAS, la CAF alertée
Mazembe rappelle que le 30 juillet, il avait été invité par la présidente du CONOR à une réunion sur son recours ; une longue séance d’échanges qui s’est clôturée sans consensus.
Il ajoute que la Commission de Discipline aurait été sommée de statuer dès le lendemain alors même que le 28 juillet, soit avant cette réunion ; le CONOR avait déjà transmis à la CAF la liste des clubs qualifiés pour les interclubs en violation manifeste de la sentence du TAS, et sans base réglementaire claire.
Le 31 juillet, les avocats du TP Mazembe ont adressé un courrier à la FECOFA pour dénoncer un vice de procédure manifeste.
Ils y soulignent que, bien qu’un recours ait été introduit le 27 juin contre la décision du 26 juin 2025, la FECOFA ne s’est jamais prononcée alors que la CAF avait déjà été informée de l’identité des deux clubs qualifiés malgré que le classement définitif reste contesté.
Sous pression, Me. Belinda Luntadila aurait tenté de se dédouaner en antidatant une décision ; une erreur que le club qualifie de « grave », précisant que les preuves électroniques sont traçables.
Le TP Mazembe estime ainsi que ces actes « relèvent de la falsification et de la contrefaçon de documents » ; des infractions punies par le Code disciplinaire de la FIFA.
« Les signataires de cette décision s’exposent à des amendes et suspensions », poursuit-il.
Une gestion intérimaire qui menace la crédibilité du football congolais
Pour le TP Mazembe, cette affaire met en lumière les dérives préoccupantes d’une gestion censée être neutre et transitoire.
« En agissant ainsi, le CONOR compromet la crédibilité des institutions sportives nationales et met en péril la représentation équitable de la RDC sur la scène continentale », explique Mazembe qui appelle les organismes compétents, tant au niveau national qu’international, « à se saisir urgemment de ce dossier, avec toute la rigueur que commande la gravité des faits. »
1 Commentaire
Joseph Seven - 07/08/2025 12:52 - Répondre
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