Mécontents du refus par le maire policier de la ville de Goma de leur accorder l’organisation d’une manifestation « pour soutenir les FARDC engagées dans des opérations au Nord-Kivu et en Ituri », les mouvements de pression du chef-lieu de la province du Nord-Kivu appellent à son remplacement pure et simple.

Le commissaire supérieur principal, Kabeya Makossa François justifie cette décision, comme toujours, par le fait que la province est sous un régime spécial d’état de siège qui ne connait normalement pas de manifestation.

Pour Jacques SINZAERA, du collectif AMKA Congo, le refus du maire de Goma d'autoriser la manifestation est une « haute trahison. »

Il estime pour cela que le chef de l'État devrait le suspendre et le remplacer.

Notez par ailleurs que les organisateurs de cette manifestation disent vouloir la reporter à une date ultérieure.

L’autorité urbaine a prévenu que celle-ci, si elle est organisée, sera réprimée par les forces de l’ordre.

Il faut dire que la tension est vive dans certains coins de la ville où la police reste vigilante quant aux troubles de divers ordres qui peuvent surgir.

Une manifestation du genre qui a failli avoir lieu l'avant-midi de ce samedi dans la partie nord de la ville, a été étouffée dans l'œuf.

Des tirs ont même été entendus.