Ce jour-là, 20 novembre comme aujourd'hui, mais en 2010, à l'issue de l’audience générale tenue par le Pape Benoît XVI, Monseigneur Laurent Monsengwo Mpasinya est élevé à la dignité cardinalice au cours du Consistoire tenue à la Basilique Saint Pierre du Vatican.

Vingt-trois autres nouveaux Cardinaux avaient été créés le même jour, dont 10 italiens, 2 allemands, 1 polonais, 1 suisse, 1 espagnol, 4 africains, 2 américains, 1 brésilien, 1 équatorien et 1 sri-lankais.

Laurent Monsengwo Pasinya est né en octobre 1939 à Mongobelé (Bandundu).

Après ses études de philosophie à l'Université pontificale urbanienne de Rome, il rentre au pays et est ordonné prêtre en décembre 1963 pour le diocèse d'Inongo.

Par la suite, il rentrera poursuivre ses études à Rome et en 1970, il est le premier Africain à obtenir un doctorat en Écritures Saintes à l'Institut Biblique Pontifical de Rome (avec une thèse préparée sous la direction du célèbre docteur Ignace de La Potterie, ayant pour sujet : La notion du 'Nomos' dans le Pentateuque grec).

De retour au Congo (devenu depuis lors Zaïre), il occupera différents postes de professeur de théologie aux Facultés catholiques de Kinshasa et dans plusieurs séminaires.
En 1976, il est nommé secrétaire général de la Conférence épiscopale du Zaïre, poste qu'il occupa pendant 3 ans, avant de se voir nommer évêque auxiliaire d'Inongo en février 1980. Une année après, il est transféré à Kisangani, toujours comme évêque auxiliaire.

En 1984, il est élu président de la Conférence épiscopale du Zaïre (CEZ), poste qu'il conservera jusqu'en 1992.

En 1987, il est également élu membre du Conseil du secrétariat général du synode des évêques.

L'année suivante (septembre 1988), il est promu archevêque de Kisangani.
En 1997, il avait été élu président du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM), poste qu'il avait conservé jusqu'en 2003.

Enfin, en décembre 2007, Benoît XVI le transfère au siège métropolitain de Kinshasa, avant de le créer cardinal en novembre 2010.

(Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd)