Ce jour-là, 29 janvier comme aujourd'hui, mais en 2009, les éléments du CNDP intègrent officiellement l'armée congolaise.

C'était 10 jours après le lancement de l'Opération "Umoja Wetu" et une semaine après l'"arrestation" de Laurent Nkunda par le Rwanda.

Une cérémonie symbolique avait été organisée à Rumangabo pour marquer le début du processus d'intégration des forces de la rébellion du Conseil National pour la Défense du Peuple (CNDP) au sein de Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

La délégation congolaise était conduite par le ministre de la Défense de l'époque (Charles Mwando Nsimba), qui était accompagné du chef d'état-major des FARDC (Didier Etumba), du chef de la police (John Numbi) et du gouverneur du Nord-Kivu (Julien Paluku).

Côté rebelles (CNDP) figuraient 4 commandants dont le chef d'état-major Bosco Ntaganda et le colonel Claude Micho, signataires de la "déclaration de fin des hostilités" entre le Gouvernement congolais et le CNDP.

Au cours de la cérémonie, 11 éléments du CNDP défilèrent, en ligne impeccable, vers une table où des uniformes verts des FARDC leur avaient été remis, sous les applaudissements et les cris des éléments des FARDC.

Par la suite, 2 médecins de l'armée congolaise les examinèrent, puis ils s'étaient fondus au sein d'un groupe des FARDC, avec force accolade.

Au total, ce sont 6 200 rebelles du CNDP qui avaient intégré les FARDC.

Dans la foulée, Bosco Ntaganda (malgré un mandat d’arrêt lancé, en 2006, par la CPI) et les commandements issus de l'ancien CNDP furent nommés à la tête de toutes les unités de l'est du pays, depuis Kalemie (Katanga) jusqu’à Aru (Province Orientale), en passant par Uvira, Bukavu, Goma, Beni et Bunia.

(Avec Benjamin Babunga, Via www.babunga.alobi.cd)




Job KAKULE

Job KAKULE - 31/01/2021 16:25 - Répondre 

Hummm...