Tenue d'une Conférence de presse ce Lundi 4 octobre après la réunion de restitution et publication du rapport final de la commission indépendante sur l'exploitation et les abus sexuels commis par les agents de l'OMS au Nord-Kivu et en Ituri pendant la deuxième flambée d'Ebola.
Des organisations humanitaires et de la société civile venue de tous les coins de cette partie du pays ont pris part à cette réunion, à l’issue de laquelle différentes préoccupations et recommandations ont été adressées aux membres de l'OMS.

Pour rappel, une commission était nommée par le directeur général de l'OMS, chargée d'enquêter sur les allégations d'exploitation et d'abus sexuels pendant la riposte contre la deuxième flambée de maladie à virus Ebola dans les deux provinces citées ci-haut.

Cette commission était coprésidée par Mme. Aïchatou Mindaoudou, ancienne ministre des affaires étrangères et du développement social du Niger, et Mme Julienne Lusenge, une militante congolaise de réputation internationale qui défend les droits humains et les personnes ayant survécu à des violences sexuelles liées à un conflit.
« Ma priorité absolue est de veiller à ce que les auteurs de ces actes ne restent pas impunis, et qu'ils aient à rendre des comptes. En tant que Directeur général, j'assume au final la responsabilité du comportement des personnes que nous employons et de toute défaillance du système qui a permis ce comportement », avait déclaré le DG de l’OMS.

Tour en remerciant la commission pour le travail abattu, celui de faire entendre la voix des victimes et des survivantes, il de l'OMS a souligné que les enquêtes ne sont pas terminées et qu’il faudra poursuivre ce travail,

Notez que la commission a identifié des dizaines de victimes potentielles d'exploitation et d'abus sexuels, et 21 auteurs présumés coupables, qui étaient employés par l'OMS au moment de faits. 

Les victimes n'ont pu fournir que les prénoms de plusieurs autres auteurs présumés, que l'OMS n'a pas encore totalement démasqué.

Pour ces cas, l'OMS fait appel à un service d'enquête externe afin d'évaluer les mesures supplémentaires qu'il est nécessaire de prendre.

« Sur la base des informations dont on dispose, l'organisation interdit aux auteurs identifiés de travailler à l'avenir pour l'OMS, et nous en informerons l'ensemble du système de Nations-Unies », a-t-il précisé.




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 07/10/2021 19:39 - Répondre 

Bien