La zone de santé de Mutwanga, en territoire de Beni a affirmé avoir enregistré deux cas suspects de la variole de singe (MPOX), notifiés au poste frontalier de Kasindi en secteur de Ruwenzori.
Elle a assuré que des mesures d’hygiène à la douane Congolo-Ougandaise sont déjà renforcées de part et d’autre par les services habilités pour faire face à cette épidémie déjà notifiée dans plus des 13 Pays d’Afrique.
Sur place, des transfrontaliers et autres trafiquants à la douane sont depuis soumis au lavage obligatoire des mains avant toute traversée, précise le programme d’hygiène aux frontières (PNHF), qui a pour mission d’assurer les activités d’alerte et de contrôle aux frontières de la RDC.
Deux cas suspects de du MPox avaient déjà été notifiés la semaine antérieure en zone de santé rurale de Mutwanga, au poste frontalier de Kasindi en province du Nord-Kivu.
Le Docteur Germain Kamaliro, médecin chef de zone, indique que les échantillons de ces deux cas suspects sont déjà à l’institut national de recherche biologique (INRB) à Kinshasa pour examen.
Il a expliqué qu’actuellement, la zone de santé de Mutwanga fait face à une carence d’équipements de protection individuels qui sont disponible.
Il faut dire que le poste frontalier de Kasindi-Lubiriha est une des entrées stratégiques dans le commerce transfrontalier entre le Nord-Kivu et les pays frontaliers de l’Est de l’Afrique, dont l’Ouganda, le Kenya et la Tanzanie.
Situé à environ 89Kms au Nord-Est de la ville de Beni, la douane de Kasindi est aussi parmi les plus importantes de la RDC, car elle est la voie d’exportation et importation de plusieurs marchandises, ouvrant ainsi le pays à l’Afrique de l’Est et à l’océan indien à partir du district de Kasese en Ouganda.
Au vu du trafic important sur ce poste, la possibilité du taux de contamination à la variole de singe est élevée.
Notez que l’Ouganda, le Kenya, le Burundi et le Rwanda, des pays membres de la communauté des Etats de l’Afrique sont jusque-là épargnés de cette maladie.
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