
Après plusieurs alertes sur les réseaux sociaux et un communiqué du M23 condamnant le bombardement d’un avion civil transportant de l’aide humanitaire à destination de Minimbwe dans la province du Sud-Kivu ; les FARDC, mises en cause dans cette attaque des drones ayant fait des blessés et qualifée de crime de guerre, ont réagi essayant de se justifier.
Dans un communiqué publié ce mardi 1er juillet 2025, le porte-parole des FARDC, le Général Sylvain Ekenge parle d’un aéronef non identifié qui a violé l’espace aérien et pénétré illégalement le territoire congolais sans autorisation préalable de survol.
« Les autorités compétentes ont été saisies et les FARDC ont pris des mesures appropriées pour garantir la sécurité de notre espace aérien et préserver l’intégrité de notre territoire », avance-t-il indiquant par ailleurs qu’après vérification, il a été constaté que cet aéronef ne portait aucune immatriculation permettant son identification, « ce qui constitue une violation flagrante des normes internationales de l’aviation civile. »
Communique de presse pic.twitter.com/UtxEDgNl78
— FARDC Officiel SCIFA (@FARDC_officiel) July 1, 2025
D’après des sources concordantes, les drones qui ont bombardait cet avion civil ont décollé de Bujumbura traversant la ville d’Uvira vers les hauts plateaux de Minembwe.
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