Confirmé il y a quelques jours par le président Félix Tshisekedi, le très controversé projet de révision constitutionnelle est au cœur des débats au sein de la classe politique congolaise.

Après avoir soulevé cette problématique, Augustin Kabuya, secrétaire général et président intérimaire de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, qui mobilise depuis les cadres du parti présidentiel affirme désormais qu’il faut une nouvelle constitution pour la RDC.

Il a signifié, comme le Président Félix Tshisekedi, que l’actuelle constitution de la RDC a démontré ses limites dans l’exercice du pouvoir public, et est à la base de multiples blocages des institutions du pays.

S’adressant aux détracteurs de cette démarche, Augustin Kabuya, a affirmé que l’ancien Président Joseph Kabila avait révisé la Constitution en 2011 pour vous éterniser au pouvoir, et de ce fait « ceux-ci, parmi lesquels les proches de Kabila, ne doivent pas se présenter en donneurs de leçons. »

Il a par ailleurs pointé du doigt l’attitude de l’église catholique qui s’est elle aussi opposée à la révision constitutionnelle, assurant que malgré les critiques, l’UDPS va réaliser son projet de doter la RDC d’une nouvelle constitution et acter l’avènement de la 4ème République.

Il faut dire qu’une bonne partie de l’opposition et de la société civile désapprouve toute tentative de révision constitutionnelle car y voit une manœuvre de Félix Tshisekedi « de s’octroyer illégalement un nouveau mandat » au-delà des deux mandats autorisés par l’actuelle constitution, et même de rallonger sa durée de 5 à 7 ans.

Claudel Lubaya, un farouche opposant au régime de Félix Tshisekedi, parti en exil depuis, a lui accusé le Président Félix Tshisekedi de parjure pour avoir affirmé que la Constitution sur laquelle il a prêté serment, « a été rédigée à l'étranger, par des étrangers. »




Joseph Seven

Joseph Seven - 30/10/2024 18:59 - Répondre 

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