À un mois de la fin des opérations militaires conjointes engagées par les forces armées de la République démocratique du Congo et celles de l'Ouganda baptisées « Shujaa », lancées il y a trois ans contre les terroristes des forces démocratiques et alliées (ADF/MTM-ISCAP) affiliées depuis 2019 au groupe d'état islamique Dahesh ; la RDC et l'Ouganda ont décidé de poursuivre ces dernières jusqu'à l'éradication totale de cette menace transfrontalière.

C'est l'une de conclusions des réunions d'évaluation de ces opérations militaires du 10 au 11 Octobre 2024 tenue à Kinshasa en présence des officiers militaires des deux pays voisins. 

Plusieurs réalisations ont été rapportées au cours de ces opérations conjointes, a indiqué le lieutenant général Kayanja Muhanga, commandant des forces terrestres de l'armée Ougandaise (UPDF). 

Après la première journée d'évaluation de ces opérations militaires conjointes, le Jeudi 10 Octobre, le lendemain, soit le vendredi 11 Octobre ; le chef d'état-major général des FARDC et l'Ambassadeur de l'Ouganda en RDC ont été mis au courant des différentes conclusions de ces évaluations qui portaient sur la nécessité de poursuivre la traque de ces terroristes ADF, conformément à la volonté des chefs d'État de ces deux pays, celle de ramener la paix aux populations de la région, a indiqué le lieutenant général, Ychaligonza Nduru Jacques, chef d'état-major général adjoint des FARDC en charge des opérations militaires et renseignements.

Signalons que cette rencontre évaluative fait suite à celle du 30 septembre au 2 Octobre 2024 à Fort-Portal en Ouganda.

Pour rappel, les opérations militaires conjointes des FARDC et de l’UPDF avaient été étaient lancées fin Novembre 2021 au Nord-Kivu précisément dans la région de Beni et en Ituri dans les territoires de Mambasa et Irumu, pour endiguer les terroristes ADF qui sont auteurs de plusieurs exactions contre les civils dans cette partie de la RDC.

Vers mi-juin, les terroristes ADF ont étendu leur champ d'action dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu où ils tuent, prennent en otage et pillent des maisons d'habitations.

Cette situation d'insécurité rapportée depuis Octobre 2014, a occasionné le déplacement massif des populations qui mènent une vie ardue dans les sites de déplacement et familles d'accueil.




Joseph Seven

Joseph Seven - 13/10/2024 14:15 - Répondre 

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