Depuis quelques mois, le chef de l’État Félix Tshisekedi a décrété l’Etat de siège, qui malheureusement restreint certaines libertés, alors que la population du Nord-Kivu et de l’Ituri protestait contre la présence de la MONUSCO au regard de sa passivité face aux massacres qui s’effectuent régulièrement dans ces deux provinces.

Plus d’un mois  après cette décision, rien de positif n’est observé.
Bien plus, le calvaire continue, la MONUSCO est toujours passive, pourtant le vœu de la population est de voir cette dernière se retirer.

L’Etat de siège est-elle une stratégie pour le maintien de la MONUSCO, du reste critiquée par la population ?

Sans parler d’une quelconque coïncidence, la visée de l’Etat de siège est, pour une part, faire vivre la population victime des atrocités dans l’espoir (pendant que le vrai problème est ailleurs), et d’autre part, protéger la MONUSCO contestée jusqu’à présent par la population).

Depuis 2019, la population du Nord-Kivu et de l’Ituri exprime son ras-le-bol face à l’inaction des forces onusiennes par des manifestations pacifiques sous plusieurs formes qui généralement, sont violemment réprimées par l’armée nationale, la police, et la MONUSCO elle-même.

Bien que seul, le départ de la MONUSCO peut enchanter la population du Nord-Kivu et de l’Ituti ; les décideurs n’agissent pas (en termes de prise en compte des revendications issues du souverain primaire).

Au contraire, ils arrêtent, torturent et condamnent ceux qui osent persévérer dans ce combat.

Comme toute flatterie politicienne, l’Etat de siège n’est aucunement la réponse aux maux qui détruisent les deux provinces ; mais plutôt une panacée imposée au président de la république pour maintenir forcément la MONUSCO et freiner la démarche anticipée par la population de ces deux provinces, laquelle démarche consistait à suspendre toutes les activités jusqu’au départ effectif de la MONUSCO.

Plus de 20 jours d’assaut pour le départ de la MONUSCO, le président dz la république décrète l’Etat de siège : n’est-ce pas un maintien stratégique des forces onusiennes et une flatterie pour les victimes des atrocités qui se font tuées sous silence condamnable de la MONUSCO ?

A une flatterie politicienne devons-nous nous incliner alors que le véritable problème est ailleurs ?

Pour la vie de nos semblables, il est irresponsable de ne pad tenir rigueur. 

L’Etat de siège est bel et bien là mais les gens meurent. En seulement presque deux mois d’Etat de siège, plus de 100 personnes ont douloureusement perdues la vie, sous observation de la MONUSCO au Nord-Kivu et l’ituri.

Nous n’avons qu’à choisir donc entre vivre sous une flatterie (Etat de siège) pour nous peuple, et un silence qui favorise la MONUSCO que nous ne voulons pas pour raison d’échec sur notre territoire.