A la vielle de l’entérinement de l’accord de Paix de Washington par les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagme avec notamment la signature du cadre d’intégration économique régionale, la partie congolaise a une nouvelle fois expliqué le bien-fondé de son initiative qui suscite toujours de vives réactions au sein de l’opinion publique en RDC.
Lors d’un briefing de presse coanimé ce mercredi 3 décmebre 2025 avec la porte-parole du président Félix Tshisekedi, Tina Salama, le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya a signifié que cet accord réaffirme la pleine souveraineté de la RDC sur son sol et son sous-sol, le contrôle exclusif de l'exploitation et de la transformation de nos minerais et la primauté du droit congolais sur tout mécanisme de coopération : « Il ne relie aucune partie de la RDC à un autre pays. C'est une chose dont nous devons être sûrs. Cet accord ne donne aucune autorité, aucune souveraineté à un autre pays sur les ressources minérales de la RDC », a-t-il affirmé.
#RDC #Rwanda: « Toutes les lignes rouges que nous avons défini ont été tenues », porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya 👇🏻 pic.twitter.com/e2UOi3LVX2
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) December 3, 2025
Il a réitéré que pour le président Félix Tshisekedi, « la paix en RDC passe par le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et l’arrêt de tout soutien de Kigali au M23 » : « La paix, pour nous signifie le retrait des troupes rwandaises et la cessation des soutiens aux supplétifs », a ajouté Patrick Muyaya signifiant que « toutes les lignes rouges définies par la partie congolaise ont toutes été tenues. »
Il a enfin fait savoir que cet accord de Paix de Washington « ne va pas amnistier les groupes terroristes », et que leurs membres répondront de leurs actes devant la justice.