À quelques jours de la rentrée scolaire le lundi 1er septembre prochain, les enfants de l’orphelinat Tukinge Yatima à Kasindi dans le territoire de Beni au Nord-Kivu vivent dans des conditions alarmantes.

Plus de 500 enfants orphelins, dont une majorité en âge scolaire, sont confrontés à des difficultés majeures qui menacent leur accès à l’éducation.

Parmi ces enfants, au moins 50 ont perdu leurs parents lors des massacres et affrontements dans le Nord-Kivu et l’Ituri.

Certains sont également des orphelins militaires, ayant perdu un parent en service.

Privés de repères, d’uniformes scolaires, de fournitures essentielles et parfois même de nourriture, ces enfants vivent un quotidien marqué par la peur et la précarité.

L’orphelinat, déjà surchargé, peine à répondre aux besoins fondamentaux de ses pensionnaires.

La responsable de l’établissement, Desanges Maliro, plaide pour une assistance urgente.

Elle lance un appel pressant pour obtenir des uniformes scolaires, des fournitures scolaires, de la nourriture, des soins médicaux, un soutien matériel et financier.

Elle insiste également sur la nécessité de construire une école et un centre médical, afin d’offrir un cadre éducatif et sanitaire adapté aux enfants vulnérables.

Face à cette détresse, la mobilisation devient indispensable.

Les autorités locales, les organisations humanitaires et les communautés sont ainsi appelées à intervenir pour soutenir ces jeunes victimes des violences.

Ces enfants ont perdu bien plus que leurs parents : ils ont perdu leur sécurité et leur enfance.

Il est urgent d’agir pour leur offrir un quotidien digne et un avenir meilleur.