Le représentant permanent de la République démocratique du Congo à l’ONU, l'Ambassadeur Zénon Mukongo Ngay est, au cours de son allocution devant le conseil de sécurité des nations unies, le lundi 08 juillet de l'année, revenu sur la situation sécuritaire qui secoue la partie orientale de la RDC surtout la partie sud de la province du Nord-Kivu secouée par la rébellion du M23 soutenu par le Rwanda (selon le récent rapport des experts de l'ONU sur la RDC).

Devant les membres du conseil de sécurité des nations unies, l'Ambassadeur Zénon Mukongo Ngay a indiqué que son pays (RDC) reste ouvert à un règlement politique du conflit avec le Rwanda.

"La cessation des hostilités et la désescalade tant souhaitées ne seront pas possibles tant que le Rwanda et ses alliés du M23 continueront à attiser le feu et que les dirigeants Rwandais ne respecteront leurs engagements dans le cadre du processus dans le cadre du processus de Luanda...la RDC défendra sa souveraineté,sa sécurité et population à tout prix tout en restant ouverte à un règlement politique du conflit avec le Rwanda..."a-t-il dit.

Pour sa part , le Rwanda indique que : "Considéré le Rwanda comme bouc émissaire n'offrira une solution durable à ce cette crise. En 2013, les tentatives de mettre le conflit avec des armes a fait le feu et nous laissant confronter aux mêmes difficultés...or l'on ne saurait refaire la même chose encore et encore en attendant les résultats différents..." a dit Claver Gatete le représentant permanent du Rwanda à l'ONU.

Le Rwanda a dit ne s’être jamais opposé au déploiement d’une force multilatérale dans l’est de la RDC, avant d’accuser la Mission de la SADC de s’être alliée aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui constituent une grande menace pour la sécurité, la souveraineté et l’intégrité territoriale du Rwanda ainsi que pour la région des Grands Lacs. Le délégué a invité l’ONU à examiner minutieusement la Mission de la SADC et à vérifier sa conformité avec les principes des droits de l’homme de l’Organisation. Le Conseil doit veiller à ce que les contributions des États Membres ne bénéficient pas aux FDLR, a-t-il plaidé. Le représentant congolais a répliqué que les FDLR sont aujourd’hui « une force résiduelle », avant de demander au Rwanda de « rentrer chez lui pour que nous restions des voisins et pour que nous puissions discuter ».