Ce jour-là, 23 février comme aujourd’hui, mais en 1885, à 3 jours de la clôture de la Conférence de Berlin, les Etats participants (dont la France, le Royaume-Uni, le Portugal, l'Allemagne et les USA) reconnaissent l'Etat indépendant du Congo (EIC) comme propriété privée de Léopold II, Roi des Belges.

Les autres Etats posèrent comme condition à cette reconnaissance : que ce nouvel État soit ouvert au trafic commercial de tous les ressortissants des États signataires.

C'est l'"Acte Général de la Conférence" qui définissait des zones de libre-échange dans le bassin du Congo

Toutefois, pour contourner cette règle et tirer profit des richesses du Congo, deux décrets royaux de 1889 et 1891 donnèrent à l’EIC (lui-même propriété privée du roi) la propriété des "terres vacantes" et la propriété exclusive des produits issus de ces terres.

Cette règle fut conservée lorsque l’EIC fut transféré sous tutelle belge en 1908.

Les richesses du Congo, telles que l’ivoire et le caoutchouc dans un premier temps et les ressources minières dans un second temps, furent donc accaparées par la puissance coloniale.

(Avec Benjamin Babunga, Via www.babunga.alobi.cd)