Ce jour-là, 30 août comme aujourd’hui, mais 2023, un véritable carnage avait été opéré dans la ville de Goma par des éléments de l'armée régulière congolaise (essentiellement de la Garde Républicaine) contre des membres d’une secte mystico-religieuse dénommée "Foi naturelle judaique et messianique vers les nations", affiliés aux résistants « Wazalendo. »

Au petit matin de ce mercredi 20 août 2024, les membres de cette secte quittent leur temple en direction du siège de la MONUSCO. Objectif : aller demander le départ de la mission onusienne.

La veille, les autorités locales avaient clairement interdit cette manifestation annoncée comme pacifique en raison de l’état de siège en vigueur dans la province du Nord-Kivu.

Sur leur chemin, les "Wazalendo" seront stoppés par un dispositif de sécurité, avant que plusieurs d'entre eux ne soient tués à bout portant par des éléments de la Garde Républicaine.

Des voix s’étaient alors élevées pour dénoncer « un massacre de la population par les forces de sécurité. »

Dans la foulée, la justice militaire du Nord-Kivu avait condamné à la peine de mort le Colonel Mike Mikombe, commandant de la Garde Républicaine dans la ville de Goma, considéré comme le principal commendataire du massacre des civils, et l’avait même radié de l'armée. 

Le chef religieux de la secte mystico-religieuse des résistants Wazalendo, Ephraïm BISIMWA avait également été condamné par la cour militaire du Nord Kivu à la peine de mort alors que plusieurs de ses compagnons avaient écopé des peines allant de 10 an à 20 ans de prison pour leur rôle dans l'appel à une manifestation interdite par l’autorité urbaine.

(Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd)




Joseph Seven

Joseph Seven - 30/08/2024 15:52 - Répondre 

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