Des voix s'élèvent pour dénoncer ce qu'on qualifie désormais de massacre de la population par les forces de sécurité, au lendemain des altercations qui ont émaillé la répression sanglante d'une manifestation de la secte « Wazalendo », le mercredi 30 août à Goma.

Si les autorités militaires ont avancé un bilan de 7 morts parmi lesquels un policier, plusieurs blessés et 158 manifestants interpellés, d’autres sources de la société civile affirment qu'au moins 40 personnes, dont 5 enfants, ont perdu la vie dans cette manifestation réprimée par les forces de sécurité.

Et pour de nombreuses personnalités politiques et celles de la société civile, rien ne justifie l'usage excessif de la force par les éléments de l'ordre, face à des manifestants "non armés" qui réclamaient le départ de la MONUSCO et des troupes de la force de l’EAC ainsi que d'autres ONG internationales.

Pour certains, cette tuerie est un crime contre l’humanité qui montre l’incapacité du gouvernement à mettre un terme à l’insécurité ; et pour d'autre c'est purement et simplement un crime d'état.

Ainsi, ils estiment qu'une enquête doit être diligentée afin que les auteurs des tueries et leurs commanditaires soient identifiés, traduits en justice et condamnés avec sévérité.

Dans la foulée, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, qui est pointé du doigt dans cette répression, a tenté d'expliquer les circonstances de cette violence, assurant que les forces de sécurité sont intervenues pour éviter le pire.




Joseph Seven

Joseph Seven - 31/08/2023 23:29 - Répondre 

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