L'ancien vice-ministre des Hydrocarbures, Moussa Mondo, a été arrêté le dimanche dernier à Kinshasa après le décès de Mme Khadidja, son épouse dans des circonstances troublantes.

« L'ancien ministre a été arrêté suite aux coups et blessures infligées à son épouse le samedi 13 avril. La victime, de nationalité malgache, avait été admise à l'hôpital après avoir subi ces coups et blessures" » a rapporté une source proche de la victime, qui a requis l’anonymat.

Dans la foulée, son parti politique, le PPRD de Joseph Kabila l’a suspend pour 3 mois en attendant l’aboutissement des enquêtes judiciaires.

Imam de son état, Moussa Mondo a également été suspendu par le Conseil supérieur chiite (CSC), une branche de la confession religieuse musulmane présente en RDC, dans laquelle il exerçait comme secrétaire national.

« Nous réprouvons ouvertement des violences et décidons l'exclusion de l'Imam Moussa Sadr du Conseil Chiite de la RDC. L'interdiction est faite à ce dernier d'arborer les insignes religieux, d'user du qualificatif d'Imam et l'interdiction de participer aux cérémonies cultuelles et culturelles organisées par le Conseil », a indiqué le communiqué signé par le président du Conseil, Mawlana Issa Mbaki Nkusu.

Il faut dire qu’une structure féminine, en collaboration avec les organisations de défense des droits des femmes s’était saisie de cette affaire invitant le gouvernement de la RDC à prévenir et à combattre les violences faites aux femmes.

« Nous interpellons le gouvernement congolais et plus particulièrement le ministère du Genre, famille et enfant, à prendre des mesures urgentes et à renforcer les politiques publiques et les dispositifs de protection des femmes en situation de violence », avait déclaré dans un communiqué Grâce Kangundu Ngyke, coordonnatrice du réseau des femmes leaders pour l’accès à la parole, RFLAP en sigle.




Joseph Seven

Joseph Seven - 17/04/2024 21:55 - Répondre 

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