Dans un communiqué, le député national Ados Ndombasi a exprimé son ras-le-bol face à la recrudescence de bavures policières dans la capitale Kinshasa.

Evoquant le terrible incident du dimanche 19 décembre dernier où, explique-t-il, une dizaine de policiers armés commis à la sécurité de l’entreprise TEXAF ont ouvert le feu sur la délégation officielle du Ministre d’État et ministre des travaux publiques composée également de 5 députés nationaux dans une mission de contrôle, ce cadre de l’Ecidé de Martin Fayulu a signifié que ces bavures policières sont de trop et « ne peuvent plus être tolérées. »

Il a également rappelé sa question orale avec débat qu’il avait adressée au Ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières relativement aux comportements barbares des policiers qui avaient causé la mort de l’étudiant Honoré SHAMAKWETE précisant que cette situation ne s’est pas améliorée : « Aujourd’hui, triste sort, nous retombons dans ce cycle meurtrier. Pour vous en convaincre, le 16 décembre 2021 le cameraman Jean-Marie LUZINGU a été tué par une balle perdue dans la commune de Bumbu ; un jour après, c’est Mr. Olivier MPUNGA qui va succomber des tortures lui infligées dans les cachots des services spéciaux de la Police. C’est désolant voire écœurant. Qu’est-ce qui se passe avec notre police ? », s’est-il interrogé.

« Sous d’autres cieux, la présence d’un policier rassure et met en sécurité mais ici en RDC en général et à Kinshasa en particulier, la police est synonyme de tracasseries, d’insécurité et d’actes criminels », a déploré Ados Ndombasi qui a martelé que « c’en est trop » : « Nous avons aujourd’hui une police corrompue qui préfère protéger les expatriés corrupteurs au détriment des congolais. Nous exigeons en urgence des réformes profondes sur l'armée et la police », a-t-il conclu.




Job KAKULE

Job KAKULE - 22/12/2021 22:13 - Répondre 

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