Intervenant sur TOP Congo FM, le ministre des Transports Jean-Pierre Bemba a clairement accusé Joseph Kabila, Moïse Katumbi et des leaders de la CENCO d’une tentative de déstabilisation du pays et d’assassinat du président Tshisekedi.

Une sortie médiatique qui risque de susciter une nouvelle polémique alors que l’ancien président Joseph Kabila est formellement présenté comme chef de l’AFC/M23 depuis qu’il est rentré au pays via Goma, ville occupée par le mouvement rebelle, et où il poursuit ses consultations dans le cadre de son initiative baptisée « pacte citoyen pour sauver la Congo » qui vise à mettre fin à la dictature et à la guerre.

Ceci, risque également de porter un coup à la cohésion nationale que préconise l’ensemble de la classe politique congolaise pour faire face à la crise en cours dans le pays, mais qui est loin d’être une réalité, surtout après le rapprochement de Martin Fayulu avec Félix Tshisekedi ; l’opposant présentant son nouveau bloc comme « le camp de la patrie », ce que dénoncent d’autres camps de l’opposition qui jugent cette approche « incompatible avec la résolution pacifique du conflit voulue par le biais du dialogue, et de nature à nuire à la cohésion nationale. »

Pour rappel, Jean-Pierre Bemba a récemment multiplié des attaques verbales contre Joseph Kabila qu’il traite depuis d’un rwandais, lui avec qui il a pourtant eu à travailler lors du gouvernement de transition de 1+4 où il était l’un de ses vice-présidents.

L’ancien ministre de la défense, critiqué pour n’avoir pas permis aux FARDC de monter en puissance et gagner militairement le mouvement rebelle lors de son passage avènement au gouvernement, a également accusé Joseph Kabila d’être derrière la milice Mobondo qui tue les populations civiles à Kwamouth dans la province du Maï-Ndombe, affirmant même que l’ancien Président de la République « a tenté à plusieurs reprises de le tuer, mais sans succès. » 




Joseph Seven

Joseph Seven - 09/06/2025 22:46 - Répondre 

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