Interpellé le lundi 2 septembre 2024 à Kinshasa par des services de l’Agence Nationale de Renseignements, l’opposant Seth Kikuni est toujours en détention.

Chose qui préoccupe sa famille et ses proches qui dénoncent toujours une arrestation arbitraire qui constitue « une violation flagrante de ses droits fondamentaux. »

Après son épouse qui est a fondu en larmes il y a quelques jours alors qu’elle s'exprimait sur l'état de santé alarmant de son mari, et « exigeant sa libération immédiate au vu de l'urgence de la situation » ; Claudel Lubaya, un autre opposant et ancien député national, a avancé que « les conditions de son arrestation et de sa détention mettent en danger sa sécurité physique, juridique et judiciaire, et placent la RDC parmi les pays violateurs des droits de l’homme. »

De son côté, Moise Kamitatu a signifié que l’arrestation arbitraire de Seth Kikuni, détnu par ailleurs dans des conditions indignes, illustre la dure réalité de la RDC ; un pays défiguré, un pays abimé, une Nation dont l’âme est piétinée par des dirigeants qui l’entraînent dans une pente fatale.

Les dernières nouvelles dans cette affaire renseignent que la mort de Seth Kikuni, avancée un temps par certains internautes dans les réseaux sociaux « n’a pas été confirmée » même si sa famille « émet des craintes sur sa vie et sur les pratiques physiques et chimiques qui seraient exercées sur lui. »

Aussi, 11 jours après son arrestation, ni sa famille, ni ses avocats n’ont toujours pas eu accès à lui malgré son état de santé et l’insistance de ses proches.

Ainsi, sa famille qui exige sa libération inconditionnelle ainsi que le respect ses droits fondamentaux fait savoir qu’elle n’exclut pas la possibilité de saisir la justice tant nationale, internationale que celle des pays démocratiques « contre les responsables de l’ANR pour séquestration et arrestation arbitraire de Seth KIKUNI. »

Pour rappel, le cadre de concertation des forces politiques et sociales avait déjà dénoncé, avec l’interpellation de Seth Kikuni, « une énième tentative d'intimidation du pouvoir en place qui piétine les droits et libertés fondamentaux. »

Reste à savoir si les responsables de l’ANR qui n’ont pas communiqué sur ce dossier, vont accéder à la demande de l’opposant et Président du tout nouveau Parti Politique Piste pour l’Emergence.




Joseph Seven

Joseph Seven - 13/09/2024 12:18 - Répondre 

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