Par Claudel Lubaya
La vérité a ceci de particulier qu’elle ne se laisse ni bâillonner ni effacer. Comme le disent avec justesse les Kinois, elle est lente mais inexorable.
Elle emprunte l’escalier plutôt que l’ascenseur, mais finit toujours par atteindre son sommet et s’imposer à la conscience collective.
Même dissimulée derrière des discours équivoques ou des artifices de langage, elle surgit tôt ou tard, avec la force de l’évidence.
Aujourd’hui, par la bouche de Donald Trump, la Nation découvre enfin la réalité profonde de l’accord relatif aux minerais conclu à Washington, en violation manifeste de la Constitution et des lois de la République.
Les déclarations sans ambiguïté de Donald Trump sont révélatrices : il a été sollicité pour s’approprier les ressources stratégiques de notre pays en échange d’une paix incertaine, qui, de toute évidence, ne constitue pas sa priorité.
L’enjeu réel de cette transaction initiée par Félix Tshisekedi n’est ni la paix ni l’intérêt général. Il s’agit avant tout d’un calcul politique personnel, visant la conservation et la pérennisation du pouvoir, quitte à sacrifier les intérêts fondamentaux du pays.
Entre un patriotisme de façade et une politique de renoncement, chacun est désormais appelé à juger en conscience, selon l’idée qu’il se fait de la patrie et du devoir envers les générations présentes et futures.
En attendant le jugement implacable de l’histoire, un constat s’impose : le pays est aux mains d’un personnage qui a choisi de subordonner la souveraineté nationale à des intérêts étrangers.
Celui qui se proclamait champion du nationalisme se trouve aujourd’hui désavoué par ses propres contradictions et par la réalité des faits.
Ira-t-il jusqu’à s’en prendre à ceux qui ont levé le voile, simplement pour avoir dit tout haut ce qui se tramait dans l’ombre ?
Contrairement au narratif officiel, la République a été bel et bien bradée à Washington, ses minerais stratégiques cédés pour 99 ans, sans contrepartie claire, mesurable et bénéfique pour la Nation.
Il s’agit d’une compromission d’une extrême gravité, qui impose à tous les patriotes d’exiger la remise en cause de l’accord dit de Washington, tant ses implications apparaissent profondément préjudiciables pour notre souveraineté et nos intérêts stratégiques.
L’histoire, elle, ne transige jamais. Elle retiendra que dans un moment décisif, celui qui avait la charge de protéger la République a choisi une voie qui l’exposait.
Et devant le tribunal implacable de cette histoire, aucun artifice, aucun discours, aucune justification ne saurait occulter la gravité de ses actes.
Par Claudel Lubaya
