Ce jour-là, 5 comme aujourd'hui, mais en 1821, c’était en début de soirée ; Napoléon Bonaparte décède, âgé de 51 ans.

C’était à Longwood, sur l’île de Sainte-Hélène, où il s’était exilé.

Officiellement, sa mort est due à un cancer de l'estomac résultant d'une aggravation d'un ulcère.

Cependant à partir des années 1950, certains auteurs ont contesté cette version, et ont proposé une cause d'origine criminelle, à la suite d'un empoisonnement à l'arsenic. 

Déjà au mois de mars 1821, Napoléon dit ressentir des douleurs atroces à l'estomac et accepte de moins en moins les aliments ; les vomissements réguliers l'affaiblissant de jour en jour. 

Le 3 mai de la même année, les symptômes deviennent plus alarmants. 

Le 4 mai, on eut quelque espoir à la suite d'une forte dose de calomel administrée par son médecin anglais (Arnott).

Mais tout bascula durant la nuit du 4 au 5 mai : Napoléon se trouvait dans un état comateux. 

À peine conscient, il semble qu'il avait prononcé les mots "tête… armée". Et dès le matin du 5 mai, ses compagnons se réunirent à son chevet, se doutant bien que cette journée-là serait la dernière. Il expira à 17h49.

Aujourd'hui, Napoléon Bonaparte reste une des figures historiques les mieux connues au monde, un personnage dont la célébrité a fait le tour du monde. 

Doué d’une vive intelligence, touchant au génie, il était particulièrement attiré par les sciences et les arts. 

Mais force est de reconnaître qu’il excella plus particulièrement dans l’art de la guerre et la gestion des affaires publiques, étant doté d’un sens inné pour l’administration.

(Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd)