Citrique envers le projet de révision constitutionnelle, confirmé par le Président Félix Tshisekedi ; Olivier Kamitatu, porte-parole de Moise Katumbi, a signifié que cette démarche est un véritable coup d’Etat constitutionnel qui conduira inévitablement à la balkanisation de la RDC.

Dans une vidéo publiée sur son compte X, Olivier Kamitatu qui rappelle depuis quelques jours que l’actuelle Constitution de la RDC a été adoptée à 85 % par le peuple et qu’elle est parmi les plus démocratiques du monde, a réitéré que celle-ci « est le ciment qui unit la Nation » : « Si nous capitulons devant les caprices de Félix Tshisekedi, qui veut à tout prix la changer pour s'accrocher au pouvoir au-delà de son second mandat, nous n’aurons pas seulement trahi la mémoire des héros comme Rossy Tshimanga, Thérèse Kapangala, Luc Nkulula et de tous ces jeunes anonymes qui ont donné leur vie pour la défendre ; mais nous aurons surtout offert sur un plateau d'argent notre pays à un nouveau dictateur entouré d’une clique de prédateurs prêts à sacrifier l’unité nationale sur l’autel de leurs ambitions égoïstes », a-t-il déclaré.

« Nos malheurs ne proviennent pas de la Constitution, mais de l’absence coupable de volonté du Chef de l’État à tenir le serment solennel qu'il a prononcé devant Dieu et tous ses compatriotes lors de son investiture. C'est là que se trouve la véritable crise », a ajouté Olivier Kamitatu.

Aussi, nombreux ont réfuté l’affirmation du Président Félix Tshisekedi selon laquelle « l’actuelle constitution de la RDC a été rédigée à l’étranger et par des étrangers. »

Le Professeur Auguste Mampuya, co-rédacteur de la constitution de 2006, a affirmé au cours d’une émission, que « la constitution de la RDC est l'œuvre des Congolais de tous bords et non des étrangers, encore moins des belligérants » : « Elle a été écrite à Kisangani et j'étais le seul professeur à prendre part aux travaux de sa rédaction dès le premier jour (...) L'article 220 porte ma signature », a-t-il déclaré.

Il faut dire que ce projet de révision constitutionnelle est depuis au cœur des débats au sein de la classe politique congolaise.

Augistin Kabuya, secrétaire général et président intérimaire de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, qui mobilise depuis les cadres du parti présidentiel affirme désormais qu’au-delà d’une simple révision constitutionnelle, « il faut une nouvelle constitution pour la RDC. »




Joseph Seven

Joseph Seven - 03/11/2024 13:46 - Répondre 

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